AVERTISSEMENT : Ce billet est un peu long, nous avions plein de choses à vous raconter, mais on vous promet d’essayer de raccourcir les prochains !!
Nous arrivons à Riga à 13h50, comme prévu. Le terminal étant plutôt petit… nous sortons de l’aéroport avec nos cinq valises vers 14h15. Direction l’hôtel pour « dropper » tout notre attirail.
Notre quête d’un taxi « legit » (plus de détails à cet effet dans un billet à venir) pouvant accommoder tous nos bagages est vain. Nous devrons prendre deux taxis pour se rendre à notre hôtel. Les taxis minivans, c’est rare à Riga ! Oh well !
On arrive à l’hôtel et notre quantité de bagages laisse pantois les préposées à l’accueil. Pour la première fois de notre vie, nous demandons même à un bagagiste d’aller porter nos bagages à notre chambre… tellement nous sommes découragés ! Un très bon investissement de 3 Euros !
Nous nous douchons et nous changeons. On quitte tout de suite après pour notre rendez-vous à notre futur appartement pour en prendre possession. Nous y rencontrons la fille de l’agence d’immeuble et le représentant du propriétaire. Un russe qui représente un Ukrainien… devrions-nous faire confiance ?
Tout se passe bien. L’appartement est tel que nous l’avions visité le mois précédent. On nous explique quelques trucs… dont comment prendre en photo les compteurs d’eau afin de se faire facturer pour notre utilisation mensuelle. Bon, c’est sûr que de devoir prendre un escabeau afin d’être juché pour prendre une photo… ce n’est pas l’idéal. Mais bon, c’est juste une fois par mois !!
À la question: On achète ça où des articles ménagers à Riga… nous ne pouvions que répondre: « I have no Ikea » !
Eh oui, quoi de mieux que d’être atterri à Riga il y a à peine quelques heures pour quitter vers une autre capitale européenne dès le lendemain matin ? En fait, notre voyage à Vilnius est un aller-retour d’une journée pour aller magasiner au seul Ikea des pays baltes. En effet, Riga ne possède pas encore d’Ikea (longue histoire) et le seul des pays baltes est situé à Vilnius, en Lituanie. Nous avons booké nos billets d’autobus pour le trajet et nous sommes prêts !
Il faut savoir que le Ikea de Riga n’ouvrira qu’à la fin du mois d’août 2018. Bien que ça soit relativement proche comme date… c’est assez loin quand on parle de devoir acheter de la vaisselle, des verres et des ustensiles ! Lors de notre voyage en mai, Francis avait fait le tour de différents magasins pour pallier à ce délai d’ouverture et malheureusement, soit l’offre était inexistante ou, si elle était existante, elle était outrageusement dispendieuse (300 Euros pour un « kit » d’ustensiles, quelqu’un ?). La visite au Ikea était donc un choix logique… même si on prenait en considération le coût du trajet en autobus et le coût de livraison et de préparation de la commande.
Nous avons été au Ikea de Boucherville avant notre départ afin d’identifier ce que nous voulions. Il y a ça de génial avec Ikea, c’est que le code d’un article est le même partout dans le monde. Donc, les articles que nous avons identifiés à Boucherville portent le même code à Vilnius.
Le problème… c’est que la Lituanie est sans doute le seul pays dans la constellation Ikea pour lequel les commandes internet ne sont pas acceptées. What !!!! Et oui, après des échanges avec le service à la clientèle Lituanien… la seule façon pour nous de se faire livrer du stock à Riga est d’aller sur place, au magasin de Vilnius, de passer notre commande auprès d’un préposé et de se faire livrer le stock à Riga. C’est un peu incroyable en 2018, quand même !
Le samedi 30 juin, nous partons donc de notre hôtel à 7h00 pour prendre le bus de 7h30 en direction de Vilnius. Nous nous sommes gâtés par contre. Une compagnie de bus, Lux Express, offre des bus avec une section VIP ! Donc, pour 28 Euros, nous avions un banc dans la section VIP. Cela nous donnait droit à une bouteille d’eau et une barre tendre. Bon… ok, ce n’est pas ça qui valait 7 Euros de plus ! Par contre, le fait que nous avions chacun un siège sur le bord de la fenêtre, extra-large et extra leg-room… et pas de voisin, ça valait le 7 Euros ! Eh oui, au lieu d’avoir 2 sections de 2 bancs par rangée, la section VIP ne contient que deux sections de 1 banc par rangée. Plus relax, mettons. Et les bancs s’inclinent à genre 150 degrés. Nul besoin de vous dire que nous n’avons pas vu grand-chose de la campagne lettonne ou lituanienne… nous avons dormi pas mal tout le long du trajet !
Arrivé à Vilnius, on fait venir un taxi par l’entremise d’une application lituanienne et ce dernier nous amène au Ikea. Environ 4 Euros… on aime la Lituanie !! On se bourre la face de boulettes suédoises et de poulet frit vraiment pas bon avant notre blitz de magasinage. Il est 13h30… notre bus de retour quitte Vilnius à 17h30. On a en masse de temps ! Vraiment ?
On se promène dans le magasin et on fouine à la recherche de mobilier que nous n’avions pas vu. En particulier, les lits. Les formats de lit européens étant significativement différents des formats nord-américains… il nous était impossible de magasiner des lits au Ikea de Boucherville. On passe beaucoup (trop) de temps dans cette section. Une fois notre choix fait, on descend au rez-de-chaussée pour les articles « à emporter ». Nous devons prendre avec nous la literie pour notre lit… car nous ne savons pas encore quand la commande que nous passerons dans quelques instants arrivera. Nous sommes un peu perdus dans les dimensions de lit en cm et les noms de produits en suédois, mais les descriptions en lituanien. Google Translate devient instantanément notre meilleur ami.
Nous voyons le temps filer. Il est maintenant passé 16h00 et nous n’avons pas encore passé notre commande à faire livrer à Riga. La panique s’installe un peu. Nous accélérons le pas et nous dirigeons vers les caisses. Nous croisons un comptoir de service et, heureusement pour nous, non seulement le préposé parle un anglais parfait… il est une machine pour taper les codes Ikea dans son ordinateur. Tellement qu’il me lance un « arrête de me les dire… je vais les taper moi-même à partir de ta liste ». Ah ben… le lituanien se croit !! Eh bien, il avait raison… une maudite machine. En moins de cinq minutes il rentre plus de 100 codes Ikea dans son ordi pour créer notre commande. F*cking impressionnant.
Bon, c’est là que son efficacité atteint sa limite par contre. Pour notre choix de lit… nous avions un code pour un lit simple. Nous voulions le même setup qu’à notre hôtel, soit un concept purement scandinave. Deux lits simples collés ensemble, sur lesquels repose un mini-matelas qui fait la grandeur complète des deux lits jumelés. Lorsque nous entrons le code des deux lits simples, l’ordinateur nous indique que l’article est en rupture de stock. On est un peu « fourré », car la literie qu’on a choisie et tout le reste dépend de ce « setup ». Deux lits de 90 cm par 200 cm. On tergiverse quelques instants. Après plusieurs minutes, le commis nous dit « laissez-moi vérifier si je n’ai pas en stock un lit 180 cm par 200 cm ». On se dit que ce n’est pas le look qu’on recherche… mais bon. Il trouve ledit produit et nous le montre. C’est exactement le même produit que nous voulions… soit deux lits simples collés ensemble. La différence ? Le produit en stock a un numéro différent car il a une plaque de métal et deux vis qui relient les deux lits simples ensemble. Alors que les deux lits simples séparés sont en rupture de stock. Bon…. Ok ! On a finalement exactement ce que l’on voulait.
Alors qu’on s’attendait à une date de livraison dans 5-6 jours ouvrables… on nous propose le mardi dans 3 jours. On est surpris mais contents. On prend cette date.
On finalise la commande et nous dirigeons vers la caisse. On doit payer la commande à faire livrer, mais aussi les articles que nous apporterons avec nous dans l’autobus sur le chemin du retour. Problème à la caisse ! Notre commande à faire livrer ne se scanne pas. La file est longue… et Francis doit retourner voir le commis pour qu’il réémette une nouvelle facture. Francis doit refaire la file pour payer. L’heure avance… et notre bus quitte dans 40 minutes ! Le stress augmente.
Francis passer la caisse et cette fois, ça fonctionne bien. Fiou. On sert dehors et on appelle notre taxi lituanien. Il arrivera dans 15 minutes. C’est long et ça nous mets serrer dans le temps pour notre bus. Isabelle décide de nous détendre et va chercher des cornets de crème glacée suédoise-lituanienne à l’intérieur du Ikea. Elle se met en file et, 12 minutes après, reçoit nos cornets. Lorsqu’elle ressort du magasin… le taxi est arrivé ! On se rend à temps à notre bus et nous sommes sur la route du retour vers la maison (temporaire) à notre hôtel de Riga.
Nous recevrons notre marchandise dans 3 jours, soit mardi qui vient. On est déjà excité !