006: Suite des corvées

Pour le reste de la semaine, nous profitons du fait que nous ne travaillons pas encore pour terminer notre magasinage et nos tâches administratives, ainsi que pour assembler les meubles IKEA que nous avons reçus.

On retourne au centre d’achat près de l’aéroport pour acheter d’autres trucs pour la maison… car on s’est rendu compte que la poubelle Ikea ne rentre pas très bien sous l’évier et n’est définitivement pas assez jolie pour être conservée à l’extérieur des armoires.

On en profite alors pour acheter notre « fond » de bar.  Quelques bouteilles de vin et  des bouteilles de fort.  On y voit la bouteille de rhum de la légende Ron Jeremy.  On la prendra assurément une autre fois.  Apparemment, il est plutôt généreux en bouche !

 

 

On va ensuite au magasin d’un fournisseur de services internet et télé.  On y trouve une femme aux sourcils discutables qui parle un anglais correct et qui arrive à prendre notre commande.  On aura le service installé mercredi de la semaine prochaine.  Woohoo !  23 € pour un service internet haute vitesse de 100 Mbps, avec une cinquantaine de chaînes de télé russe et lettonne… quel deal !!  Bon y’a aussi la très instructive chaîne TLC dans ce package, quand même !

Prochaine destination, la banque.  On choisit une banque suédoise, très présente ici en Lettonie, Swedbank.  On prend un numéro pour être servi.  Ici, pas de comptoir ni de vitres pare-balles.  Les préposés sont assis à des bureaux à aire ouverte.  Lorsque les transactions impliquent de l’argent, les clients sont dirigés vers des bureaux avec une vitre.  Bon, je ne sais pas ce que la vitre ajoute… si ce n’est qu’elle est à moitié givrée.  Pas une grosse protection, en tout cas.  Les gens ne sont pas très peureux sur l’aspect sécurité dans ce pays.  Objet d’un autre billet éventuel, sans doute.

Lorsque notre numéro est appelé, la préposée capote un peu car elle ne veut pas faire les deux ouvertures de comptes par elle-même.  Elle réfère Isabelle à l’une de ses collègues.  Nos ouvertures se feront donc en simultané et séparément.  Ohhh….

On nous explique les règles et on nous fait signer plein de documents en letton.  Bon, je crois que si on les fait traduire, on apprendra sûrement qu’on est les gardiens légaux de 2 enfants orphelins kidnappés de la Bulgarie… mais ça, on n’aime mieux pas le savoir !

Avant de conclure la transaction, on nous dit qu’il y a des frais pour ouvrir le compte de banque.  Ok, fair enough… car on vient de nous expliquer qu’ici, il n’y a pas vraiment de frais d’utilisation et définitivement pas de frais mensuels fixes.  On s’attend à un 20 € ou 30 €.  Et non, ça fera 150 € par personne !  WTF !!!!!!!  En plus, il faut payer comptant… sans être très content de payer, vous comprendrez !

N’ayant pas cette somme sur nous, Isabelle se dirige vers le guichet automatique pour retirer de son compte.  Trois guichets de trois banques différentes lui informent que sa carte n’est pas acceptée / qu’il y a un problème avec celle-ci.  Résultat : pas d’argent.  Isabelle vient chercher Francis dans le bureau de sa conseillère et il tente à son tour de retirer des fonds.  Heureusement, il réussit.

On a donc maintenant un compte de banque letton !  Woohoo !  La carte de guichet arrivera par la poste dans 5 jours ouvrables.  Quant à la carte de crédit… ça s’est une autre histoire.  Bon, on sait tous que si on va au dépanneur du coin de St-Profond-des-creux, on se fera offrir une carte de crédit par quelqu’un.  Au Québec (en Amérique du Nord, j’imagine), le crédit est archi-facile.  Ici, pas du tout.  On nous dit que ça prendra au moins six mois pendant lesquels notre salaire sera déposé dans notre compte avant que nous puissions appliquer pour une carte de crédit.  What ?

Ok, on n’a pas encore affiché de billets sur le travail et les salaires en Lettonie… mais dites-vous que, même si on Francis gagne un salaire « local », on gagne significativement plus que la moyenne lettone.  On représente zéro risque.  Mais bon, il faut croire que notre Équifax canadien n’a pas suivi !

Le bon côté de la chose, c’est que notre carte de guichet nous permettra de faire des achats partout en Europe (là où la devise est l’Euro) sans aucun frais.   Nice !!

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Lorsque nous recevons notre carte de guichet la semaine suivante, nous constatons que celle-ci est en fait émise par MasterCard et qu’elle a toute l’apparence d’une carte de crédit.  Le feuillet l’accompagnant nous explique que nous pouvons l’utiliser pour faire des achats internet et tout.  Donc, au final, c’est une carte de crédit reliée à notre compte bancaire, sans période de grâce sur nos achats.  Ça nous va !

 

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