016: Safari (1ère partie) – Arrivée et Arusha

Départ de l’Europe et arrivée à Arusha

Notre voyage a débuté avec une belle surprise faite à Martine et Marc-André.  Depuis le début, nous leur avions fait croire que nos vols pour arriver en Tanzanie étaient sans fin, passant par 4 villes au lieu de prendre le même vol direct qu’eux, en partance d’Amsterdam.  L’histoire se tenait car, en raison de notre incertitude sur notre lieu de résidence (Montréal ou Riga) au moment de booker nos vols au printemps… nous n’avions pas booké les vols en même temps qu’eux.  Nous leur avions fait croire que le vol était maintenant très cher et que nous passions par 3-4 villes pour nous y rendre… même si, en étant en Lettonie, nous sommes dans le même fuseau horaire que la Tanzanie.

Ayant passé le samedi à Amsterdam pour visiter un peu, nous nous sommes dirigés vers notre porte d’embarquement le dimanche matin pour surprendre nos compagnons de voyage. Armés de chapeaux de fête, nous nous dirigions vers la porte quand nous les apercevons marcher vers nous… NON !!  La surprise a tout de même été là… Martine et Marc-André ne croyant pas que nous soyons vraiment là et que nous prendrons le vol avec eux.  De belles émotions dès le début !

 

Surprise !!! Au lieu d’être à Paris… on est à Amsterdam. C’est tellement proche !

 

Après un vol Amsterdam – Arusha (Kilimandjaro) sans histoire, nous sortons de l’appareil pour traverser la piste et faire la file pour notre visa d’entrée.  Bon, notre avion a atterri à 20h00… et nous avons été en file jusqu’à 22h30 environ.  Une première file pour l’obtention du visa… environ 1h45 d’attente.  Disons que les agents d’immigration tanzaniens feraient paraître les fonctionnaires québécois comme des super-performants !!  Ensuite, on se remet en file, cette fois pour la validation de notre visa… que l’on vient d’obtenir !  Environ 45 minutes de plus.  Empreintes digitales complètes, prise de photo… n’entre pas en Tanzanie qui veut, ça a l’air.   Ça a l’air quasiment plus simple de faire sortir de l’ivoire que de rentrer au pays.

Oui oui, c’est bien la file pour obtenir notre visa…

 

On prend notre bagage et on trouve notre chauffeur à l’extérieur.  Il sera notre guide pour la portion safari de notre voyage, soit 6 jours.  Il s’appelle Baruti.  Sur le chemin entre l’aéroport et l’hôtel… notre premier choc culturel important.  Une moto-taxi venait d’avoir un « accident » devant nous, quelques instants avant notre passage. La circulation est ralentie et on peut y voir le corps, pratiquement inanimé, d’un homme au visage et au torse fortement ensanglantés.  Des hommes le prennent et le tassent sur l’accotement.  On demande à notre chauffeur si l’ambulance prendra du temps à arriver.  « L’ambu quoi ? » !  On comprend alors que, si le gars a une chance de s’en sortir, ça sera parce que quelqu’un l’aura mis dans la boîte arrière de son pick-up et l’aura apporter à une quelconque clinique du bord de la route.  Bon… ça saisi mettons !

Nous arrivons à notre hôtel et nous sommes stupéfaits par la chambre.  Nous avions vu des photos des hébergements dans lesquels nous serions tout au cours de notre séjour, mais disons que ça part bien !  La nuit fut bonne.

 

Première rencontre avec les animaux

Le lundi 10 septembre, nous quittons notre hôtel en matinée pour une journée d’exploration du « Arusha National Park ».  C’est un petit parc situé tout juste à l’extérieur de la ville.  En matinée, nous faisons une marche à pied avec un ranger armé.  Il est accompagné d’un apprenti guide touristique.  Ils nous expliquent plusieurs choses sur les animaux, leurs comportements et sur les environs.  Assez intéressant.  On voit aussi deux côté de l’Afrique.  L’apprenti-guide qui est soucieux de son image, habillé en pantalons propres et chemise propre… et le ranger, vêtu de sa chienne qu’il n’avait probablement pas lavé depuis 2 mois.  Comme il faut voir le positif dans toute chose… même si nos cellules olfactives ont été brûlées l’espace de quelques heures… l’odeur a fait une très bonne job à faire fuir les moustiques !

 

Notre ranger avec le mont Meru en arrière-plan

 

On se promène en fait au pied du mont Meru, le 9e sommet d’Afrique à 4,566 mètres.  La montagne ne nous apparait pas particulièrement impressionnante, toutefois, ce qui est étrange.  Lorsqu’on se retourne, nous pouvons cependant apercevoir, au travers des nuages, le mont Kilimandjaro, trônant du haut de ses 5,895 mètres.  Lui, nous apparaît sacrément impressionnant !

Nous ne voyons pas beaucoup d’animaux durant cette portion… quelques buffles au loin et des babouins.  Avant de diner, nous longeons un lac normalement rempli de flamants roses, mais qui est déserté depuis quelques semaines, en raison de la migration de ces oiseaux.

En après-midi, on se promène en jeep dans le parc.  Le jeep, c’est Poa ! Poa en swahili, signifie que c’est « cool » !  Le toit se soulève et permet donc aux occupants de pouvoir se tenir debout durant le trajet… ayant ainsi une superbe perspective sur les alentours.

 

Le mont Meru en arrière plan, avec un jeep similaire au nôtre en avant-plan

 

C’est là que nous faisons nos premières rencontres animales.

Nous voyons nos premiers zèbres… une histoire d’amour est née !!  C’est tellement beau un zèbre.  Et, on va se le dire, c’est de loin l’animal qui a les plus belles fesses de la savane !! J

Puis, les buffles, divers oiseaux vraiment très jolis et… l’œil de lynx d’Isabelle aperçoit les girafes.  Wow… quelle splendeur et grandeur.  On s’approche un peu, mais comme elles sont à flanc de montagne, c’est difficile et on n’a jamais le droit de quitter la route (afin de respecter les animaux).  Le spectacle est tout de même impressionnant.

On continue notre route et on tombe ensuite sur une très grande famille de girafes, broutant paisiblement dans la savane.  On observe quelques minutes ce spectacle.

 

La famille de girafes

 

Ce qui est impressionnant n’est pas simplement les animaux en soit, mais souvent le paysage dans lequel ils sont.  Un peu moins ici, au Arusha National Park… mais au Serengeti (article à venir), le paysage est une attraction en soit.

On retourne vers l’hôtel où nous apprenons l’échange de Max Pacioretty tout en prenant une bière.  Une « Kilimandjaro » à quelques lieux du Kilimandjaro… quel concept !!

Pour souper, on est « wild »… on sort de notre hôtel sécurisé à triple tour et on se dirige vers un restaurant où nous y avions fait une réservation précédent notre départ.  Un resto de pizza au four à bois avec une immense aire de repas, situé dans un jardin extérieur.  Bon… c’est sûr que de se promener le soir dans les rues d’Arusha, c’est pas super sécuritaire. Premièrement, on est blanc.  Deuxièmement, il fait vraiment noir… car il n’y a pas ça là-bas des lampadaires sur le bord des rues pour éclairer ladite rue !  Troisièmement, il faut traverser une rue importante, à la noirceur, dans un trafic intense… sans feux de circulation.  Bon… quelqu’un se souvient du jeu « Frogger » ?

On traverse finalement sain et sauf… et on se dirige vers le resto.  Bouffe très simple… pizzas au four à bois et des pitas shawarma.  Mais Oh my God… c’était tellement bon !!  On aurait pu capoter là-dessus à la fin de notre voyage si on avait mangé des coquerelles tout le long… mais au début du voyage, croyez-nous, c’est que c’était bon.

Retour à l’hôtel et dernière nuit avant le début de notre road trip dans la savane !

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En raison des 4,600 photos prises entre nous quatre durant le voyage, les galeries de photo du safari seront publiées un peu plus tard, une fois le tri ayant été fait.  Merci de votre patience.

 

 

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