Bruxelles est somme toute une belle ville, mais il reste qu’elle ne regorge pas d’une quantité incroyable d’activités intéressantes à faire, à notre avis (bien personnel).
Nous avions donc décidé d’aller faire une escapade d’une journée dans la ville de Bruges. Située à environ 100 km au nord-ouest de Bruxelles, la ville peut être rejointe par un trajet d’environ une heure de train. Parcourue par de nombreux canaux, la ville est même surnommée « la Venise du Nord ».
Nous quittons donc Bruxelles vers 9h00 pour arriver à Bruges vers 10h30. Dès la sortie de la gare, constatons qu’il fait encore un peu plus frais à Bruges qu’à Bruxelles. Définitivement, la proximité de la ville avec la mer du Nord fait que le fond de l’air est plutôt froid. Nous sommes fin octobre et nous devons mettre tuque et mitaines. Un beau 5 – 6 degrés pour nous… Ouain, disons que dans mon souvenir, il faisait pas mal plus chaud que ça dans la « Venise du Sud ».
Après avoir constaté que nous ne nous ferons pas griller sur une terrasse aujourd’hui, nous marchons quelque peu et nous traversons un premier canal. Nous décidons de le longer, car il ceinture presque toute la veille ville. C’est une marche d’environ 1 heure 30, si nous incluons les nombreux arrêts « photos ». Car le long du canal entourant la ville, le parc linéaire y présente quelques attractions intéressantes. De belles maisons, de beaux bateaux et des moulins à vent. En 1562, la ville de Bruges comptait 25 moulins. Au début du siècle dernier, il en restait deux. Depuis, la ville en a acheté de villes voisines et les a déménagés.

Après avoir marché le long du parc linéaire bordant le canal ceinturant la ville, nous marchons sur le bord d’un canal qui entre dans la ville et va vers son centre. Depuis notre arrivée à Bruges, ce qui nous frappe le plus c’est à quel point la ville est tranquille. Nous n’avons croisé qu’une vingtaine de personnes en maintenant près de deux heures. Bon, il est dimanche, certes… mais quand même, on peut voir que la ville dort encore.

Nous nous approchons du centre et nous voyons défiler les bateaux de touristes voguant sur les canaux. Deux questions se posent alors à nous : 1) mais d’où tous ces touristes sortent-ils, car nous ne voyons personne depuis deux heures et 2) fait-il trop froid pour que nous fassions nous aussi cette activité. Nous y penserons… car Francis est affamé et comme dans l’annonce de Snickers, Francis n’est pas lui-même lorsqu’il a faim !
Google Maps nous indique rapidement l’emplacement d’un restaurant libanais à quelques pas de notre emplacement. Très bonne bouffe et prix corrects, considérant à quel point Bruxelles était dispendieuse. Nous avons l’impression d’en avoir un peu plus pour notre argent ici.
Après s’être réchauffé pendant le lunch, nous retournons dehors et direction la place centrale. À peine 300 mètres nous y sépare, mais le froid nous glace. On ignore si c’est explicable par notre premier froid de la saison, le fait que nous venons de sortir de table (on a généralement plus froid à ce moment-là), le fait que nous sommes sur le bord de la mer… ou une combinaison de tous ces facteurs, mais chose certaine, nous grelottons.
La place centrale est belle… mais là, on veut se réchauffer. Deux options s’offrent à nous : le musée/galerie Dali ou une brasserie. Choix facile… la brasserie. Bon, nous avions triché car nous avions déjà lu les critiques (mauvaises) sur le musée Dali ! La Brasserie Bourgogne des Flandres se trouve à moins de 200 mètres de la place centrale… et nous nous y précipitons. Même Isabelle qui n’est pas de nature très « bière », semble se réjouir à la perspective de déguster des bières ! C’est tout dire !
Nous y commandons le « flight » de dégustation de six bières. Assez intéressantes et goûteuses. C’est rare que nous disions ça, mais les bières nous réchauffent bien !

En dégustant, nous concluons qu’il ne nous reste pas beaucoup de choses à voir à Bruges en termes d’attraction. Il y a la cathédrale, mais elle ne rouvre qu’à 15h30 et nous ne voulons pas attendre si longtemps. Nous décidons de marcher vers un vieux pont et ensuite, de quitter la ville.
En direction du pont, nous voyons le quai d’embarquement pour les croisières sur les canaux. La file d’attente n’est pas très longue et le coût, sommes toutes modique, à 8 € par personne. Une autre différence d’avec « la Venise du Sud » : non seulement le prix est plus abordable, mais les bateaux ne sont pas des gondoles mais bien des embarcations motorisées.
Nous décidons de se mettre en file. Lors de l’achat de nos billets, on nous dit que l’attente ne dépasserait pas 15 minutes. Or, après environ 25 minutes, nous sommes toujours sur le quai et là, il fait froid ! Heureusement, nous sommes dans les 5-6 premiers qui embarqueront dans le prochain bateau, alors nous pourrons choisir notre place. Au fond, sur le bord !
La croisière dure environ 30 minutes. Nous parcourons quelques canaux à une vitesse ma foi assez rapide, si bien que prendre quelques clichés est parfois assez difficile. La perspective au fil de l’eau est néanmoins intéressante.

De retour au quai, nous marchons tranquillement vers la gare pour un retour en ville. Les trains quittent aux vingt minutes, alors pas trop de stress. Isabelle est toutefois en charge de la navigation… alors Francis stress un peu, mais Isabelle fait ça comme une championne du monde de rallye !
Retour en train vers Bruxelles, accompagné d’un voisin de banquette (à l’arrière) qui a probablement une pneumonie en permanence tellement il toussait et éternuait constamment. Probablement le propriétaire de la très célèbre brasserie belge « La Tousse » ou « L’Atchoum ». Ah, quoi ? … on m’indique que je confonds apparemment avec « L’Achouffe ». Bon, après quelques bières, on se comprendra de toute façon…