Pour ce dernier weekend en Europe pour notre ancêtre (Denis) et Mini (Élisabeth), nous les amenons à Paris pour quelques jours. Nous quittons Rīga tôt le matin du mercredi 31 juillet. Vol sans histoire. Une fois arrivés à Paris, nous confirmons que nous pouvons toujours accéder, de façon anticipée, afin d’y déposer nos bagages, à la maison que nous avons louée. Nous prenons le train pour quitter l’aéroport et direction l’appartement. 45 minutes de train au travers des banlieues nord parisiennes. La foule est plutôt différente de celles de Rīga !
Nous laissons nos trucs dans la maison, de trois étages, située tout près des Catacombes, et nous dirigeons vers notre classique de voyage… McDonald’s pour un diner rapide. Après le lunch, nous allons aux Catacombes, ayant une plage horaire pré-réservée pour 13h00. Choix judicieux, évidemment, car la file pour ceux qui n’ont pas de billet réservé d’avance est très longue. Élisabeth est plutôt craintive au début, la perspective de voir des ossements partout ne l’excite pas trop… mais elle finira par vaincre sa peur et être un peu désensibilisée à cet ossuaire. Ça reste toujours impressionnant de visiter cet endroit.

Puis, direction la Basilique du Sacré-Cœur. C’est la quatrième visite de Francis à Paris et à chaque fois, il n’a pas pu la visiter… alors c’était non-négociable cette fois ! Étant située un peu hors du centre (nord), le trajet de métro nous prend quelque temps et une fois sortis, nous devons monter plusieurs marches car la Basilique est perchée sur la butte Montmartre… et une butte, ce n’est pas plat ! Évidemment, il y a une grande foule en plein cœur de l’après-midi, mais nous pouvons tout de même bien s’imprégner de la grandeur de l’édifice. À notre étonnement, nous pouvons accéder directement à l’intérieur sans devoir faire la file plus de 2 minutes. L’intérieur est également grandiose et richement orné et décoré. Quelques photos, même s’il est indiqué qu’on n’a pas le droit, puisque personne ne se fait avertir et on repart. En redescendant vers la ville, nous nous apercevons qu’il y a un téléphérique pour accéder au site… Oups !

Direction l’île De La Cité pour aller voir Notre-Dame. Ah oui, c’est vrai… on ne peut pas la visiter car elle a partiellement brûlée !! Mais bon, nous pouvons tout de même s’y approcher un peu et voir sa façade.

Nous nous dirigeons alors vers les dessous du Pontneuf, afin d’embarquer dans une croisière sur la Seine. Avant, nous prenons un breuvage pour emporter avec nous sur le bateau. Le monsieur qui nous servira se pensera très drôle en nous demandant si nous voulons du sirop d’érable dans notre vin avant de nous avoir répondu en anglais à une question posée, évidemment, en français. Francis, un peu irrité, de lui répondre alors du tac-au-tac : « Puisque nous sommes dans les clichés, vous me servirez du fromage et une baguette par contre. Et où est votre béret ? ». Nous prenons nos trucs et Francis lui lâche un regard hostile et un sacre québécois en quittant. La croisière est bien, malgré les enfants qui envahissent un peu parfois notre espace, tout à l’avant du bateau. La météo est belle et nous profitons des beaux points de vue dont, évidemment, celui de la Tour Eiffel.

Puisque nos voyageurs ont encore un peu d’énergie nous marchons vers les Jardins du Luxembourg pour une promenade exploratoire dans ceux-ci. Nous y resterons environ trente minutes avant de quitter vers le restaurant où nous avons réservé pour souper. Une fois sortis du métro, direction épicerie afin d’acheter nos trucs pour le déjeuner et quelques grignotines et breuvages pour les soirées. Puis, le groupe se scinde en deux : Isabelle et Denis se dirigent vers le restaurant pour arriver à l’heure de notre réservation et Élisabeth et Francis vont porter les emplettes à la maison. Nous nous retrouvons finalement tous au restaurant, qui nous décevra pas mal au final. Francis fera même choquer le propriétaire suite à sa critique sur TripAdvisor. Critique pas si sévère que ça, mais représentative de notre expérience, photos à l’appui. Ah, les Français : ils vivent encore dans le passé, pensant que la gastronomie d’aujourd’hui est la même que dans les années ’80.
Direction la maison et dodo car demain, on se lève tôt !
Jeudi 1er août, on se lève effectivement à l’heure de la poule… ou des deux poules en cavale. Nous nous dirigeons vers le parc thématique « Astérix » en banlieue de Paris. Nous devons prendre le train jusqu’à l’aéroport afin d’y prendre ensuite une navette à partir de là, qui nous amènera jusqu’au parc. Objectif : prendre la navette de 9h30 pour arriver au parc pour l’ouverture de 10h00. Mission serrée en raison d’un départ un peu tardif (devenu un élément du quotidien, maintenant), mais nous arriverons à acheter nos billets au kiosk du Parc situé à l’aéroport à 9h28 et à entrer dans la navette de 9h30 à 9 :29 :58 ! Mission réussie !
Malgré un petit problème de reconnaissance des billets pour l’admission, nous entrons à l’ouverture. Le Parc est quand même assez grand et offre beaucoup de manèges différents, à intensités variées. Notre stratégie est de nous diriger tout de suite vers des manèges pour lesquels il est possible d’acheter une « Fast Pass », appelée ici « Pass Rapidus » : la logique voulant que ces manèges soient les plus achalandés. Nous arrivons à en faire deux dès le départ, pour lesquels nous n’attendrons qu’environ 5-10 minutes. Lors de la sortie de notre deuxième, « Oziris », la file d’attente pour celui-ci indique déjà alors plus de 45 minutes. Bon move… mais ça indique aussi que pour les autres manèges, le scénario risque d’être le même.
Francis télécharge alors l’application du Parc, qui indique, entre autres, les temps d’attente en « temps réel ». Bon, le « temps réel » signifie ici environ 10 minutes de retard… mais ça donne néanmoins une certaine indication de la tendance.
Tout au cours de la journée, nous attendrons un peu plus longtemps que pour deux manèges au final et ils se trouveront à être deux déceptions. Le « Goudurix » nous brassera un peu trop avec ses sept (oui, 7 !) loopings. Notre tête se fera aller un peu trop sèchement de gauche à droite. Puis, « L’Oxygénarium » nous fera attendre 45 minutes pour une descente en « trippe géante » d’une durée d’environ 45 secondes sans sensations.

Outre ces deux manèges, le reste est vraiment intéressant à notre avis. Les décorations du parc sont très belles et tout est bien collé au thème du parc, soit l’univers d’Astérix. Le nom des manèges, les aménagements, les espaces communs… c’est bien fait.
Quelques manèges nous resterons plus en tête, comme le « DiscObélix », qui nous donnera l’impression de nous envoler et finir dans les flammes tellement le disque va vite et nous amène au-dessus de la fin du rail. Puis, le « Tonnerre de Zeus », un monstre de montagne russe en bois, nous brassera pas mal tout en allant vraiment très vite. « Le Pégase Express » et son design faisant en sorte qu’on fait une partie du trajet vers l’avant et l’autre à reculons est aussi intéressant. Finalement, « La Trace du Hourra » et son toboggan qui déferle à une très bonne vitesse, sans être accroché à aucun rail ou autre système est quelque chose qui décuple les sensations fortes en soit !

Il y a aussi quelques attractions impliquant de l’eau et celles-ci ne nous intéressent pas trop, car nous voyons les gens être complètement trempés après en être sortis. L’équivalent de « La Pitoune » vous garantit une douche intégrale… pas trop intéressant alors. Avant de quitter, Élisabeth se laissera toutefois tenter par un tour dans l’un de ceux-ci, soit « Romus et Rapidus ». Comme nous avions vu que seulement une partie du bateau se faisait tremper, elle avait une chance de s’en sortir relativement indemne. La rotation du bateau a été favorable, elle n’est pas « lavette » en sortant ! Fiou !
Fait cocasse… à 17h30 a lieu la parade des personnages. Étant « habitués » à celles de Disney, nous décidons de sélectionner notre place au début du trajet environ 20 minutes à l’avance, afin d’avoir un bon emplacement. 17h30 arrive et la parade débute. Trois véhicules, environ 20 personnages (dont probablement 16 centurions) plus tard et à 17h34, la parade est terminée pour nous ! Bon, au moins, ça nous permet de nous mettre en ligne avant la foule pour le « DiscObélix ».
Vers 19h30, nous quittons le Parc car nous avons un long trajet vers la maison, que nous atteindrons un peu passé 21h00, dans un RER bondé à souhait.
Les trois jeunes tiennent à accorder une mention spéciale a la personne d’un certain âge qui nous accompagnait. Il a fait TOUS les manèges, sans exception. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir a sa petite fille ! 😉
Vendredi 2 août, la journée débutera par une visite au Louvre. Billets déjà réservés, nous nous dirigeons pour être devant notre « entrée secrète » pour 8h30, afin d’être parmi les premiers en file. Le truc avec le Louvre, c’est que tout le monde veut voir la Joconde et que pour l’admirer convenablement, on doit être parmi les premiers de la journée car après, c’est une longue procession de gens qui s’agglomèrent dans la salle où elle se trouve et là… bonne chance !
Mission accomplie, nous entrons. Première nécessité d’adaptation toutefois. Bien que Francis ait lu la veille que la toile avait été déplacée dans une autre salle le temps de réparations apportées à sa salle habituelle, la configuration pour accéder est maintenant plutôt militaire. Une entrée dédiée avec file d’attente est consacrée à l’aile dans laquelle la Joconde est située. Nous nous y dirigeons et montons les quatre niveaux d’escaliers roulants pour arriver dans l’antichambre, remplie de cordons d’attente, pour naviguer jusqu’à la salle immense où elle est maintenant exposée, seule. Des agents de sécurité répètent alors sans cesse : « On avance ». Ils font donc faire passer les gens devant et ne semblent pas trop aimer lorsqu’on s’arrête pour prendre le temps de la regarder et la prendre en photo. Come on… beaucoup de gens viennent ici pour voir cette œuvre, soyez « cool » un peu et tant pis pour ceux qui arriveront trop tard, ne soyez pas chiants avec ceux qui planifient adéquatement. Déjà que l’on trouvait que le « hype » autour de cette œuvre était hors-proportion, ce nouvel aménagement est une couche de trop. Nous en serons d’ailleurs presque victime plus tard… lire plus loin.
Ce qui était intéressant de l’ancien emplacement de la Joconde est que, face à celle-ci, était exposée « Les Noces de Cana » de Veronèse. Une toile immense et très belle avec un attrait probablement même supérieur à celui de la « Mona Lisa ». Mais les rénovations à la salle nous empêchent de voir cette toile qui n’a pas été relocalisée durant les travaux, dommage. Nous constaterons que plusieurs travaux ont cours en ce moment et nous privent de voir certaines œuvres. Un autre chef d’œuvre que nous ne pourrons admirer est « Le Sacre de Napoléon » de Louis David. Dommage, car c’est une très belle toile.
Puisque c’est leur première visite, nous choisissons d’accorder plus d’importance aux « chefs d’œuvre » pour nos voyageurs. « Liberté guidant le peuple », « Radeau de la Méduse », « Vénus de Milo », « Victoire de Samothrace » et le favori de Francis, le « Code de Hammurabi », pour n’en nommer que quelques-uns.

Ce Code aura passé près de ne pas être vu par contre. Pour notre lunch, nous devions sortir de l’aile pour retourner sous la Grande Pyramide où se trouvent les restaurants. Lorsque vient le temps d’entrer de nouveau, nous voyons l’énorme file pour la Joconde. Et c’est juste la portion sous la Pyramide… nous savons qu’ils en ont pour très longtemps, car le chemin pour se rendre jusqu’à la toile est long ! Nous allons donc vers l’autre accès pour continuer notre visite. Nous cherchons à changer d’aile pour aller voir le Code, mais la configuration du musée a changée et les passages sont non accessibles. Nous en trouvons un, mais il est « gardé » par deux préposés. Nous leur demandons de passer et ils nous disent qu’on ne peut pas. Isabelle prend la charge et leur explique que nous voulons aller voir le Code. Ils nous disent de faire la file pour accéder à l’autre aile. Euh non… avec toute cette attente !? C’est là qu’Isabelle comprend que l’idée est sans doute de ne pas permettre aux gens de court-circuiter la file pour aller voir la Joconde. Elle a l’idée de leur dire que nous avons déjà vu celle-ci ce matin et lui montre nos photos. Ils se consultent et ont pitié de nous et de notre soif de voir le Code… et nous laissent passer. Fiou ! Mais c’est tout dire… à quel point cette toile (Joconde) force même la gestion totale du mouvement à l’intérieur du Musée.
Après ce périple, nous quittons le Musée et entamons notre marche dans le Jardin des Tuileries puis sur les Champs-Élyséss. Nous ressemblons à des coureurs de marathon, non pas pour la vitesse de notre déplacement, mais plutôt pour le fait qu’à chaque kiosk qui vend de l’eau le long du chemin, nous en achetons une bouteille. Il fait un soleil de plomb et 30 degrés… nous ne pouvons même pas imaginer à quoi cela pouvait ressembler quelques semaines plus tôt sous les 40+ degrés.
Nous atteignons l’Arc de Triomphe. Nous y traversons (par accident) et ensuite nous nous dirigeons vers la Tour Eiffel pour notre accès de 16h00. Accès et ascension au premier niveau réussis. Mais à ce niveau, nous perdons Denis qui ne se sent pas capable d’aller rejoindre le sommet. Nous le reprendrons en descendant. Au sommet, Isabelle et Élisabeth ne se sentent pas des plus confortables, mais elles vainquent leur peur et profitent de la vue.
Le site est évidemment bondé et l’attente pour les ascenseurs est parfois longue, dans un lieu étroit et avec une bonne chaleur. Disons que la journée commence à tous nous rentrer dans le corps un peu. Nous sortons du site et marchons le long du Champ-de-Mars afin d’avoir une autre vue de la Tour. Mais nous sommes claqués et nous n’en profitons pas vraiment. Nous retournons vers la maison pour se rafraichir, se reposer et se faire un souper français de pain, fromage et vin.
Nous faisons les bagages car le lendemain, c’est le retour vers la réalité pour nos grands voyageurs.
Samedi 3 août, nous prenons le train vers l’aéroport mais nous remarquons après deux arrêts qu’il y a un problème sur la ligne car le train reste en gare longtemps lors de chaque arrêt. Hmmm… ça inquiète. Nous avions planifié notre déplacement en fonction du vol de Denis et Élisabeth, sachant que pour nous, une arrivée serrée à la porte n’était pas un problème car nous voyageons à l’intérieur de la zone Schengen et ce, sans bagage. Mais là, le retard ne regarde pas bien pour notre vol vers Rīga, qui part une heure plus tôt que le vol vers Montréal. Nous décidons alors de sortir du train et de nous commander un taxi jusqu’à l’aéroport. Nous arriverons juste à temps pour notre vol, après avoir été reconduire Denis et Élisabeth à leur kiosk Air Canada pour le dépôt du bagage.
Au revoir la famille… et merci pour ces beaux moments passés ensemble lors des trois dernières semaines.
PS Pour ceux et celles qui se demandent qui a remporté le championnat intergalactique de crib durant le séjour de Denis et Élisabeth… c’est Denis avec 9 victoires, suivi d’Isabelle avec 8 et Francis, avec un bel effort de 4.