048: La St-Jean lettonne

Bien que la St-Jean-Baptiste ne soit pas la fête nationale des Lettons, ces derniers célèbrent tout de même les 23 et 24 juin de chaque année.

La raison ?  Les célébrations du « Mid-Summer day ».  Ce sont des fêtes d’origines païennes qui ont lieu lors du Solstice d’été.  C’est un évènement majeur en Lettonie, tout comme dans les autres pays baltes et scandinaves.

L’arrondissement du Sud-Ouest de Montréal n’a donc rien inventé (voir l’article) !

 

En Lettonie, la fête du 24 juin s’appelle Jāņi.  Un peu d’explications.

Jāņi se trouve à être le pluriel du prénom Jānis, qui serait l’équivalent anglais de John, Jean en français.  La St-Jean se fête le 24 juin… ce n’est pas un hasard !

Tel que déjà expliqué dans un article précédent (voir l’article), les gens en Lettonie célèbrent leur fête de prénom.  Devinez quel prénom se fait célébrer le 24 juin ?  Jānis, bien sûr !

C’est d’ailleurs le prénom masculin le plus populaire en Lettonie.

La journée précédent Jāņi se nomme Līgo.

Devinez quel prénom se fait célébrer le 23 juin ?  Līga, le 6e prénom féminin le plus populaire.

 

En Lettonie, ces deux journées sont fériées et les gens en profitent pour aller en campagne et se réunir en famille pour célébrer.  Typiquement, les festivités débutent en après-midi le 23 et ne peuvent pas se terminer avant le lever du soleil le 24 juin, qui s’effectue vers 04h30 du matin environ.  La tradition veut d’ailleurs que si tu t’endors avant le lever du soleil, la prochaine année sera plutôt amorphe.

Parlant de tradition lors de ces journées, ils en ont plusieurs !

La première est de porter une couronne de fleurs (pour les filles) ou de feuilles de chêne (pour les garçons).

 

Les couronnes traditionnelles

 

Il y a aussi les chants en groupe.  Ceux-ci favoriseraient la fertilité, l’acquisition de bonne fortune et la prévention de calamités.

Évidemment, boire de la bière fait partie des traditions.  Boire de la bière et manger du fromage aideraient à la croissance de l’orge et à la production de lait de chèvre lors de l’été à venir.

 

La réserve de bière d’un collègue

 

Si on veut aller encore plus loin dans la tradition du fromage… nous avons déjà mentionné que le 24 juin correspondait à la fête de nom de Jānis.  Or, la tradition veut que les mères de garçons prénommés Jānis doivent faire le fromage Jāni elles-mêmes lors de cette journée, et les hommes, eux, doivent brasser une bière « maison ».  Le fromage devrait être fait à base de lait, crème et de carvi.

Pour certains, ces traditions sont toujours en vigueur.

 

Le fromage de Jāni

 

Mais l’une des principales traditions est de brûler des choses.

Premièrement, tu dois faire un feu de joie qui devra brûler du coucher du soleil le 23 jusqu’au lever du soleil le 24.  Selon cette tradition, la lumière du feu se transmettra d’une année solaire à la suivante.

Le feu devrait également être fait à un endroit surélevé, afin que la lumière générée par ce dernier puisse diffuser sur les champs, apportant fertilité à ces derniers.

Bon, c’est sûr que la Lettonie étant l’un des pays les plus plats d’Europe, trouver un point élevé ici est un peu hasardeux.  Après tout, leur station de ski, Rāmkalni, a une élévation de 25 mètres… vous voyez le topo !

À noter pour Jean-François Paquin qu’il n’est pas mention ici d’accélérant pour partir le feu.  La tradition ne mentionne pas que tes sourcils doivent être brûlés pour que le feu soit conforme.

 

L’un des feux allumés dans le vieux Riga

 

Deuxièmement, la tradition veut que tu doives brûler la couronne de fleurs / feuilles que tu avais l’an dernier.

Troisièmement, tu dois brûler une espèce de roue en bois que tu devrais faire dévaler le long d’une pente, alors que celle-ci est en feu.

Bref, les Lettons sont borderline pyromanes, on va se le dire.

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Comme nous n’avons pas de maison de campagne et que nous n’avons pas été invités à célébrer cet évènement chez nos collègues, nous sommes donc restés à Rīga et avons assistés aux célébrations organisées par la ville.

Sur le bord de la rivière, de nombreux kiosks de nourriture et de bières étaient installés, de même que quelques kiosks où l’on pouvait acheter les couronnes de fleurs / feuilles.

Deux scènes étaient aménagées où divers artistes y allaient de performances musicales.  La musique traditionnelle lettone est très similaire à celle du Québec, d’ailleurs.  L’un des groupes qui y jouait était littéralement la version lettone de « La Bottine souriante ».  Banjos, guitares et planche à laver… tout était assez similaire dans la mélodie et le rythme.

Côté bouffe, évidemment tout ce qui est cuit sur le BBQ a la cote.  Les shashliks sont très populaires ici, ce que l’on appellerait simplement « brochettes » chez nous.  N’en cherchez pas de bœuf par contre, le poulet et le porc sont rois (discussion sur le bœuf à venir dans un autre article éventuellement).  Mais il semble que les groins de porcs soient aussi populaires, comme c’est le cas lors des soupers de Noël.

 

Un museau de porc, anyone ?

 

… ou peut-être préférez-vous la tête complète ?

 

Nous avons assisté à l’allumage du feu de joie mais nous n’avons pas été en mesure de veiller jusqu’au lever du soleil le 24 juin.  Qui sait, peut-être l’an prochain.

 

 

047: Pologne – Gdańsk

Après avoir passé trois jours à Varsovie pour une formation corporative, nous nous dirigeons à Gdańsk pour un weekend de trois jours.  Gdańsk est une ville polonaise, située au nord-est du pays, aux abords de la mer Baltique.

Nous voyageons avec Anne-Marie, qui est venue nous rejoindre à Varsovie avant son séjour dans les pays baltes.

Nous quittons la chaleur accablante de Varsovie (il y faisait plus de 33 degrés depuis 3 jours) en soirée et arrivons à Gdańsk moins d’une heure plus tard.  Il est passé 21h00… alors nous nous dirigeons directement vers notre appartement.  Superbe appartement de deux chambres au penthouse d’un immeuble.  Balcon étroit mais qui fait le tour de l’appartement et du coin de l’immeuble.  Nous y serons bien.  Les filles vont faire une petite épicerie pour les articles usuels (déjeuners et articles ménagers de base).  Nous resterons à l’appartement ce soir.

 

Vendredi 14 juin, nous quittons l’appartement pour aller en direction de la basilique Ste-Marie.  L’intérieur de cette dernière est en rénovations, mais on peut tout de même observer qu’elle est jolie, pour ce que l’on peut y voir.  C’est aussi à cet endroit que se trouve, toujours exposé, le cercueil (fermé) du maire de la ville,  Paweł Adamowicz, qui a été assassiné lors d’un discours public qu’il donnait le 13 janvier 2019.  La basilique est l’immeuble avec le point le plus élevé de la ville, alors il va de soi qu’une plateforme d’observation y soit érigée.  409 marches plus tard… Francis arrive à la toute petite plateforme.  Déception immense par contre, car non seulement celle-ci est ceinturée de clôtures (ce qui fait du sens !), au-delà des clôtures se trouvent les pignons du toit, qui réduisent la vue.  En fait, il n’est pas possible de voir le rayon des premiers +/- 100 mètres à la base de la basilique.  Disons qu’après cet effort d’ascension, la déception est présente.

 

Commémoration en l’honneur de l’ancien maire de la ville, Paweł Adamowicz

 

La vue après une ascencion de 400 marches !

 

Nous quittons ensuite cet endroit et marchons en direction du complexe Solidarité.  C’est en fait aujourd’hui un musée sur le mouvement Solidarność (Solidarité en français), regroupement de travailleurs qui se sont battus pour leurs conditions de travail dans les chantiers navals de Gdańsk depuis les années 1970 et qui, en 1989 ont pu être représentés aux élections et les gagner.  Ce mouvement a pavé la voie à beaucoup de changements sociaux dans les pays du bloc de l’Est, tant sur le plan de la syndicalisation des travailleurs que de la tenue d’élection démocratique, bien que les pays étaient toujours sous le joug soviétique.  Musée extrêmement intéressant et enrichissant qui célèbre d’ailleurs cette année le 30e anniversaire de l’élection de 1989.

 

Complexe Solidarność

 

Nous quittons ensuite et cassons la croûte dans une petite boulangerie avant de marcher vers le bord du canal.  Nous nous dirigeons vers le musée de la grue médiévale, Żuraw.  C’est une grue qui date initialement de 1363, mais fût reconstruite dans les années 1950 suite à son incendie par l’Armée Rouge soviétique ne 1945.  C’est le symbole de la ville, en quelque sorte.

Nous relaxons ensuite un peu sur le bord de l’eau, les filles se commandant chacune un litre de limonade.  Chacune était assez bonne en fait… et c’était drôle de voir les filles aller uriner aux 30 minutes après !  hahaha

 

Isabelle qui sirotte une limonade qui ne finit jamais

 

On marche dans la vieille ville et Francis voit la tour de l’hôtel de ville.  Elle est encore ouverte et il décide de gravir les 305 marches le séparant du sommet.  Cette fois, par contre, la vue est beaucoup plus intéressante car la plateforme n’est pas obstruée par des pignons.  On voit très bien la vieille ville et on a un beau point de vue sur la Basilique Ste-Marie.

Une chose est certaine, Gdańsk est une super belle ville.  Bien que tout ait été reconstruit suite à la 2e guerre mondiale, nous pouvons noter que la reconstruction a été faite avec minutie et goût.  Les façades des édifices sont tout simplement superbes :  bien détaillées, en couleur, avec des œuvres d’arts sculptées.

 

La rue Dlugi

 

On se promène ensuite le long du canal pour prendre des clichés, mais nous sommes à contre-jour.  Mauvais timing.  Nous continuons jusqu’au restaurant réservé pour notre souper, où nous y mangerons très bien.  On rentre à la maison en fin de soirée et nous profitons quelques instants de notre balcon.

 

Samedi matin, on se dirige à l’extérieur de la ville pour assister à un concert d’orgue dans une église, Archikatedra Oliwska.  Comme les taxis ne coûtent vraiment pas cher en Pologne, nous n’hésitons pas à choisir ce mode de transport pour les 11 kilomètres qui nous y sépare.  Nous partons en avance afin de pouvoir visiter un peu le parc adjacent à l’archi-cathédrale.  C’est un relativement petit parc mais qui a quelques trucs assez jolis à offrir.  Nous prévoyons assister à la représentation de 10h00 et nous entrons dans l’église à 9h40. Elle est vide et nous voyons un bus « vider » son contenu de visiteurs.  On se dit qu’on pourrait peut-être s’asseoir tout de suite au cas où l’église se remplirait.  Comme de fait, moins de 10 minutes après, l’église était pleine, plusieurs autobus touristiques ayant débarqué leurs gens pour assister à la représentation.  Étonnamment, nous entendons parler québécois pas mal.  La performance d’orgue est très bonne… pas que nous soyons des experts organistes, mais nous pouvons néanmoins apprécier la puissance de l’appareil.  Et nous sommes aussi content que le spectacle soit adapté.  Ce ne sont pas uniquement des pièces religieuses qui y sont jouées, mais également des morceaux que l’on croirait tirés de films de Disney.  Durée de 20 minutes qui valait somme toute la peine.

Ensuite, taxi direction de la plage.  Nous en profitons pour diner sur le bord de la plage et nous nous y promenons un peu, puis sur le quai Brzeźnie qui se jette dans la mer Baltique.

 

La plage

 

Nous quittons ensuite en taxi vers le site de Westerplatte, situé au nord-est de la ville de Gdańsk.

Westerplatte est le lieu où la 2e Guerre Mondiale a débuté le 1er septembre 1939 à 04:48 suite au tir d’obus par le cuirassé Schleswig-Holstein.  En l’espace de quelques jours, le sort de cette région allait être joué.  Le site est historiquement très significatif mais nous trouvons que l’aménagement de celui-ci nous laisse un peu sur notre appétit.  Puisque les Allemands ont bombardés le site, nous ne pouvons évidemment pas voir commet ce dernier était configuré, malgré les explications fournies.  Des dessins illustrant la situation de l’époque auraient été intéressants… mais bon, nous nous le sommes imaginé à la place !

 

Westerplatte

 

Retour dans la vieille ville en autobus (pas de taxi pas cher disponible sur notre application) et nous allons souper au pied de la Basilique Ste-Marie, dans un restaurant que l’on avait réservé d’avance.  Arrivés sur place, nous voyons la petite terrasse à l’avant et celle à l’arrière.  Nous demandons pour l’arrière et elle est pleine, disent-ils.  Ils nous amènent à l’étage, où il fait environ 40 degrés sans ventilation.  Nous sommes accueillis par des clients déjà assis qui se font aller le menu pour se donner un peu de ventilation.  Nous disons que nous allons manger dehors, finalement.  Très bon restaurant où Anne-Marie essaie de faire de l’œil au serveur qui, visiblement, a plus d’attirance pour Francis.  C’est un peu drôle.  Ce dernier nous trichera un peu au final sur le pourboire, mais reste que ce fut tout de même un bon souper.

Nous retournons vite à l’appartement car ils prévoient de gros orages ce soir et le ciel s’assombrit.  Moins de quinze minutes plus tard et nous sommes arrivés.  Nous « veillons » sur le balcon en attendant l’orage.  Il ne pleuvra pas très fort au-dessus de notre appartement, mais nous avons droit à tout un spectacle de lumière avec les nombreux éclairs qui illuminent le ciel.

Dernière journée à Gdańsk ce dimanche.  Nous quittons l’appartement et allons porter nos sacs en consigne à la gare de train.  Nous marchons ensuite vers le musée de la 2e guerre mondiale.  Bien que nous ayons fait plusieurs de ces musées, nous trouvons celui-ci très bien fait et très intéressant.  Nous y avions prévu 3 heures, mais nous finirons par y passer plus de 5h30 (incluant un lunch rapide à la cafétéria du musée).

Retour en vieille ville pour un dernier tour de piste sur la rue Dlugi avant de reprendre nos bagages et d’aller à l’aéroport pour un retour à Rīga.

 

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Pour en apprendre plus sur le mouvement Solidarność, visitez le site

https://fr.wikipedia.org/wiki/Solidarno%C5%9B%C4%87

 

Pour en apprendre plus sur Westerplatte, visitez le site

https://fr.wikipedia.org/wiki/Westerplatte

 

 

 

046: Lituanie – Vilnius

Avec nos amis Marc-André et Martine, nous avons planifié de visiter Vilnius, capitale de la Lituanie, pour un weekend de deux jours.

Nous quittons le samedi 25 mai pour prendre le bus de 7h00 en direction de Vilnius, un trajet de 4h10 environ.  Bon, ce qui est le fun avec les bus en partance de Rīga vers les capitales estonienne ou lituanienne est qu’ils offrent deux sections, une section « régulière » avec des rangées de deux bancs de chaque côté de l’allée et une section « lounge » à l’arrière avec des rangées d’un banc de chaque côté ou d’un banc d’un côté et deux de l’autre.  Nous prenons évidemment toujours la section « lounge » qui est plus douillette et ne coûte que quelques Euros supplémentaires.

 

Intérieur spacieux pour notre voyage en autobus

 

Le trajet se passe bien, nous en profitons pas mal tous pour dormir, surtout nos amis qui sont arrivés la veille à Rīga.  Arrivés à Vilnius, nous prenons un taxi vers notre hôtel pour y déposer notre bagage.  Un bel hôtel, tout petit n’ayant qu’une douzaine de chambres sur un seul étage.  Il est situé au-dessus d’un McDonald’s… quoi ne pas aimer ?

Nous débutons ensuite notre exploration de Vilnius en marchant vers la vieille ville et nous nous arrêtons pour diner dans un restaurant offrant de la nourriture lituanienne typique, le Pilies Katpedele.  L’un des plats typiques est le cepelinai, soit une sorte de boulette à base de pommes de terre râpées et généralement farcies avec de la viande.  C’est le plat national en fait.  Francis s’en était fait parler la veille par une collègue lituanienne du bureau et, dans son esprit, il s’agissait en fait de bouchées.  Nous en commandons donc, Isabelle une portion d’une et Francis, une portion de deux, en plus de commander d’autres plats.  La serveuse nous regarde bizarrement, mais ne dit pas grand-chose.  Nous comprenons lorsque nous recevons nos assiettes de cepelinai… ce ne sont pas des bouchées, mais des portions énormes.  Des patates plus grosses que les plus grosses patates que vous voyez à l’épicerie.  Nous sommes plutôt déçus de ce plat… mais peut-être est-ce uniquement la réalisation servie à ce restaurant qui n’est pas à la hauteur.

 

« Cepelinai », le plat national lituanien

 

Après le lunch, nous marcherons pas mal tout l’après-midi en débutant par la visite de l’église la plus visitée de Lituanie, l’église Ste-Anne.  Elle est toute en briques rouges, avec différents styles d’assemblage qui en font une église plutôt singulière.  L’intérieur est assez simple, les murs sont blancs et il y a peu de signes ostentatoires, disons.  D’impressionnantes sculptures en bois y sont toutefois présentes, ce qui donne un cachet rustique et chaleureux.

Puis, nous allons faire l’ascension d’une des collines de Vilnius afin d’aller voir le monument des trois croix qui y est juché à son sommet.  Nous longeons un sentier bordant une petite rivière et nous atteignons des marches en bois qui ne semblent pas avoir de fin, vue d’en bas.  Environ 150 marches plus haut, nous arrivons à un plateau à partir duquel nous devons prendre un sentier en ascension pour rejoindre le fameux monument.  Bon, ce n’est pas l’attraction du siècle, celle-ci n’ayant pas vraiment d’explications de fournies une fois rendu sur ce qu’est ce monument (merci Martine d’avoir eu ton guide de voyage avec toi pour nous en faire la description).  La vue de la ville est toutefois jolie de ce point surélevé.

 

Les trois croix

 

Nous redescendons ensuite ces marches et nous dirigeons vers la cathédrale.  Un bâtiment plutôt simple de l’extérieur, qui n’a pas le prestige architectural des cathédrales européennes auquel nous sommes normalement habitués.  Même chose à l’intérieur, c’est assez sobre, sauf pour une chapelle au fond du bâtiment.  Sculptures, argenterie, fresques faisant fondre les délimitations entre le plafond et les murs… vraiment très jolie pièce.

Une fois sortis, nous nous dirigeons au bâtiment voisin, le Palais des Grands-Ducs de Lituanie.  C’est en fait un bâtiment totalement reconstruit au cours des dernières années, le site n’étant qu’un terrain vague jusqu’en 2001.  Des fouilles archéologiques y ont permis de découvrir des vestiges du bâtiment qui y fût alors érigé avant d’être détruit en 1801.  La reconstruction dura 16 ans et fût complétée en 2018.  Les premières sections de la visite sont assez intéressantes car on y apprend toute l’histoire et la puissance du Duché de Lituanie d’autrefois.  Il y a cependant beaucoup de lecture à faire.  Les sections suivantes sont un peu moins intéressantes, principalement car on a voulu y recréer des appartements d’époque… mais dans un bâtiment tout neuf.  Bien qu’un effort ait été fait pour donner un cachet historique à la décoration, à l’agencement et au mobilier, il en demeure que le résultat final n’est pas vraiment réussi, malheureusement.  Nous passerons cette section rapidement.

Nous allons ensuite prendre un verre avant de nous diriger vers le restaurant que nous avons réservé pour souper, le Sweet Root.  Les attentes sont nulles car nous ne nous souvenons pas en fait où Francis a vu ce restaurant et ce qui l’avait poussé à le réserver.  Wow… quelle surprise.  Dès notre arrivée, nous avons droit à un accueil très chaleureux (exceptionnel en pays balte… quoique les lituaniens sont plus chaleureux que leurs deux autres voisins, en général) et une prise en charge totale.  Ici, il n’y a qu’une option : le menu dégustation.  Nous prenons l’accord mets-vin également.  Nous réaliserons qu’ici, ce n’est pas un accord de « chochotte » … c’est un verre assez généreux pour chacun des services.  Nous en avons compté 13.   La thématique du restaurant est centrée sur les récoltes de saisons du restaurant.  C’est très axé sur les légumes et les herbes, mais il y a de la viande et du poisson d’inséré dans certains services tout de même.  Le service est hors-pair, les serveurs se permettant même de rigoler et blaguer avec nous… et de rire du « toc » de Francis qui veut gérer sa consommation en fonction du nombre de services restants.   Non seulement le serveur en rit, mais pour nous rassurer, il nous dit qu’il remplira nos verres si nous en manquons… promesse qu’il tiendra d’ailleurs !  Un pourboire généreux est de mise.  Nous quittons pour nos quartiers le ventre bien rempli.

 

Le lendemain matin, nous avons réservé un tour guidé de la vieille vielle et du quartier d’Uzupis.  Avant de se rendre au point de rencontre, nous allons nous promener un peu plus loin près du bastion toujours existant.  Pas grand-chose à y voir finalement, même de la partie surélevée où nous nous trouvons.  Nous remarquons que dans la partie au-dessous de nous, un homme promenant son chien nous dit « Bonjour » et nous envoie la main.  Ok, quelqu’un connaît quelqu’un en Lituanie et a oublié d’en faire part au groupe ?  Nous nous rendons compte alors qu’il s’agit de l’un des serveurs du restaurant de la veille.  Ce dernier nous remercie pour la belle soirée. What ?  Ça ne devrait pas être l’inverse qui se passe, normalement ?  Il faut croire qu’ils ont aimé notre pourboire !  hahaha ! Tant mieux, c’était bien mérité.

On se dirige vers le point de rencontre de notre tour de ville gratuit.  Nous sommes beaucoup et le groupe est alors divisé en deux plus petits groupes, excellente initiative !  Nous nous promenons environ deux heures avec notre guide, Ginte.  C’est intéressant car nous apprenons des choses, mais ça manque un peu de profondeur.  La guide mentionne parfois certains trucs, sans aller plus loin dans ses explications.  Francis se fait quelques fois aller sur le « Google » et le « Youtube » pour compléter l’information fournie et la partager aux autres.  Disons que cela devrait plutôt être le job de la guide.  Mais bon, c’est un tour gratuit, alors les attentes se doivent d’être réduites un peu.

Probablement la portion la plus intéressante du tour est la visite dans le quartier d’Uzupis ou, devrions-nous plutôt dire, dans la République d’Uzupis.  Autrefois considéré comme un vieux quartier décrépi à l’époque soviétique, Uzupis devint la résidence des artistes qui avaient jeté leur dévolu sur ce quartier pittoresque de vieilles maisons, à proximité immédiate de la vieille ville, trouvant assez de place dans les caves et greniers pour leurs ateliers. Peu à peu, l’effervescence artistique du lieu a transformé Uzupis en lieu de bohème. C’est ainsi que fut fondée la République d’Uzupis, avec ses citoyens, ses lois, sa Constitution, et ses dirigeants.

 

La constitution de la « République d’Užupis »

 

Lunch rapide au McDonald’s après la fin du tour et direction le musée du KGB.  Nous avions fait la visite de celui de Rīga au mois d’août dernier, avant que celui-ci ne ferme définitivement ses portes un mois plus tard en septembre.  Deux expériences sommes toutes différentes, mais aussi semblables.  À Rīga, nous avions une visite guidée alors qu’à Vilnius, le musée est plus grand, contient plus d’information et se fait en solo.  Nous y passons plus de 2h30 et nous sommes un peu fatigués à la fin. Il y fait chaud et ça fait beaucoup de lecture, pas super joyeuse non plus.

Nous disons « Au revoir » pour quelques jours à nos amis qui eux, prennent la direction de l’aéroport pour un vol vers Tallinn.  Pour notre part, nous repartirons à Rīga en bus.

Très belle visite dans l’ensemble et Sweet Root nous y fera assurément revenir à l’automne, afin de déguster les concoctions élaborées avec les récoltes fraîches.

 

 

045: Allemagne

En avril dernier nous sommes alles visiter l’Allemagne, nous sommes désolés pour le délai dans notre blogue, mais nous avons eu un été de fous (les autres articles suivront sous peu).

Nous sommes donc arrivés à Berlin au milieu du mois d’avril, alors que le printemps battait son plein. Après un hiver et un printemps plutôt gris à Riga le changement était bienvenu. Le temps de déposer nos bagages à l’hôtel et nous partons pour une première journée d’exploration. Quoi de mieux qu’une petite croisière sur la rivière Spree pour se faire une première idée de la ville.

Croisière sur la Spree

 

Aussitôt débarqués de notre croisière nous reprenons la découverte de la ville. Nous partons à la recherche d’une DDR Watch Tower (tour d’observation soviétique) toujours debout. Après quelques détours nous la retrouvons dans une rue banale au milieu d’un développement immobilier. Berlin est une ville immense, moderne et en développement, mais il y a toujours certaines choses au détour d’une rue ou d’un parc pour nous remémorer son histoire.

Nous continuons notre visite par Postdamer Platz et nous nous dirigeons vers le restaurant de steaks que nous avons réservé. Comme les bons steaks sont difficiles à trouver et sont très chers à Riga, nous en profitons lors de nos escapades. Nous passons notre commande en salivant et soudainement Francis se met à ne pas trop se sentir bien. Après avoir passé toute la journée au soleil, il fait une insolation. Il touchera à peine à son assiette de steak et à la bouteille de vin. Isabelle a dû s’occuper d’éviter le gaspillage au maximum, alors nul besoin de préciser que la prochaine étape a été l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil.

 

Le lendemain matin, départ par le train de 7h20 pour Hamburg. Après avoir déposé les bagages à l’hôtel nous débutons notre visite par le St. Nilokai Memorial. Il s’agit d’une église détruite pendant la guerre où seuls le clocher et quelques murs subsistent, c’est donc une église à ciel ouvert. Nous en profitons pour accéder au clocher par un ascenseur (chose rare dans les églises européennes) et apprécier la vue de la ville.

L’église St. Nicholas

 

Nous avons ensuite rendez-vous dans un musée bien spécial « Dialogue in the dark ». Il s’agit d’un musée dans le noir où les guides sont des personnes non-voyantes. L’expérience a failli être vraiment complète quand ils ont annoncé le tour en allemand à l’heure prévue de notre tour…  Comme nous avions réservé un tour en anglais le guide, qui est bilingue, accepte de faire le tour dans les deux langues… Ouf. Nous découvrons donc les salles complètement dans le noir, avec une canne, en essayant d’éviter le plus possible les obstacles. On passe par un parc, une rue, une épicerie, un bateau et un bar. Le guide nous explique comment les personnes non-voyantes trouvent leurs repères dans la vie de tous les jours. Dans le bar, toujours plongé dans le noir total, notre guide prend nos commandes, nous fait payer et nous remet notre monnaie (exacte, on ne le saura qu’en sortant !) et nous dirige vers notre table. Ensuite il s’assoit à la table avec nous pour répondre à nos nombreuses questions. Une activité très intéressante.

De retour à la lumière éblouissante du jour nous profitons du reste de l’après-midi pour découvrir l’ancienne partie manufacturière de la ville, maintenant convertie en appartements, restaurants, boutiques, etc. Cet ensemble fait maintenant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.  Nous admirerons aussi au bout de ce quartier la structure du Elbphilarmonie de Hamburg. Cet opéra au design architectural particulier est un emblème de la ville. Nous montons à la terrasse qui fait le tour du bâtiment pour observer de nouveau la ville.

Le « Speicherstadt », quartier des entrepôts faisant partie de l’UNESCO
Building de l’Elbphilharmonie, maison symphonique de Hamburg

 

Après avoir soupé dans un petit restaurant, nous nous dirigeons vers le quartier St. Pauli, reconnu pour sa vie nocturne et sa faune colorée. Comme c’est un vendredi soir, les rues sont pleines et les gens en profitent pour boire sur la rue (ce qui est permis en Allemagne).  Nous achetons donc notre « drink de route » et partons à la découverte de ce quartier. Après quelques rues nous nous rendons comptes que le ratio bar, restaurant, dépanneurs est très élevé dans ce coin de la ville. Le quartier regorge aussi de prostituées, bars de danseuses et bordels.

Oui oui, c’est bien un bordel (« Sex House ») de 5 étages !

 

Après une exploration du quartier le temps de boire notre boisson, nous décidons de nous arrêter pour prendre un verre dans un parking extérieur aménagé avec plusieurs terrasses qui semblent populaires. Le premier kiosque que nous croisons est en train de fermer… Il est 22h et ils ramassent déjà les coussins. Nous nous précipitons donc vers le deuxième kiosque pour acheter un verre avant la fermeture et nous nous trouvons une banquette encore pourvue de coussins. Nous prenons notre verre tranquillement et décidons de repartir à l’hôtel.

 

Lendemain matin, nous démarrons notre journée par la visite du parc Planten un Blomen. Un très grand parc où nous marchons en admirant les jolies fleurs du printemps.

Après une visite rapide à l’église St. Michael, nous retournons dans le quartier St. Pauli parce que nous avons remarqué, lors de nos recherches sur Internet, qu’une boutique/restaurant sert un genre de poutine hambourgeoise. Nous arrivons donc vers 11h, prenons une table et lorsque Francis arrive au comptoir pour commander ils nous apprennent qu’aujourd’hui la cuisine ouvre seulement en soirée … donc pas de poutine 😦  Nous décidons alors de marcher encore un peu pour essayer un restaurant près de la rivière. C’est un genre de resto/plage… qui confisque les bouteilles d’eau à l’entrée? What? Mais ils nous disent qu’on peut les reprendre à la sortie… Ouach! Et l’expérience n’ira pas en s’améliorant. Les menus ne sont pas en anglais, le service est excessivement long et la bouffe est vraiment ordinaire… Mais nous avons mangé ! 😊 Nous sommes donc prêts à reprendre la route, 1h30 plus tard, sans bouteille d’eau vers le Alter Elbtunnuel. C’est un ancien tunnel très étroit qui servait aux travailleurs des chantiers maritimes pour leur aller-retour avec Hamburg. Anciens escaliers et monte-charges (encore fonctionnels) et petite marche au frais. De plus, la vue de Hamburg de l’autre côté de la rivière est très jolie.

Elbtunnel (deux tunnels, celui-ci était fermé)

 

Il est maintenant temps de repartir en train pour Berlin.

 

Nous sommes le dimanche de Pâques à Berlin, mais ce n’est pas une raison pour faire la grasse matinée. Lever à l’heure des poules pour aller visiter le Reichstag. Notre réservation est à 8h (à l’ouverture), mais nous voulons profiter de la tranquillité des la ville pour prendre quelques clichés du Holocaust Memorial et de la porte de Branderburg. En effet, c’est assez tranquille Berlin le matin.

Mémorial pour les victimes de l’Holocauste
Porte de Brandeburg

 

Le Reichstag, qui a brulé avant le début de la guerre (pour des raisons encore nébuleuses), est à l’origine de l’implantation des mesures de guerre par Hitler. Il a été reconstruit et son dôme est très intéressant à visiter. En plus de pouvoir monter à son sommet et de pouvoir sortir sur les terrasses extérieures il y a aussi des panneaux informatifs sur la guerre.

Nous continuons notre visite de Berlin par une visite au musée sur la porte de Branderburg. C’est un musée récent avec une présentation interactive qui nous en apprend un peu plus sur la ville et sa célèbre porte.

Nous décidons d’aller manger avant de nous attaquer à l’immense parc Tiegarten qui s’avèrera assez plate… Vers la fin de ce parc se trouvent quelques monuments et surtout la Victory Column que Francis visitera seul jusqu’au sommet, Isabelle se contentant de l’attendre en bas en admirant les superbes mosaïques.

Mosaïques entourant le mât de la Colonne de la Victoire

 

Nous nous dirigeons ensuite vers une exposition extérieure gratuite « Topography of Terrors » qui présente une exposition de photos d’archives et de textes informatifs sur la genèse de la deuxième guerre et ses impacts. C’est une exposition très intéressante, mais notre cerveau commence à être un peu plein d’informations. Nous soupons et retournons à l’hôtel après cette journée bien remplie.

 

Nous débutons notre lundi par une visite à la pharmacie. Francis est aux prises avec de solides allergies et les médicaments montréalais ne semblent plus faire effet. Comme tout était fermé les derniers jours à Berlin, pour le congé de Pâques, on se précipite à l’ouverture pour obtenir un remède allemand qui aidera Francis. Première mission de la journée accomplie.

Nous allons ensuite à la découverte du Burning Book Memorial et du Neue Wache Memorial, dédié aux victimes de la première guerre mondiale.

Neue Wache: mémorial aux victimes de la première guerre mondiale

 

Nous nous attaquons ensuite au musée d’histoire de l’Allemagne. C’est un très vaste musée et nous passons quelques heures à l’explorer. Très intéressant mais nous aurions dû mieux y gérer notre temps.

Nous marchons ensuite vers le Berliner Dome, la cathédrale de Berlin, pour une visite. Mais nous arrivons quelques minutes trop tard pour la visiter. Services spéciaux de Pâques sont à l’horaire pour ce lundi saint. Nous découvrons donc quand même l’ile des musées et nous marchons lentement dans la ville vers le restaurant de ce soir. Il s’agit d’un restaurant de cuisine chinoise de 12 places avec tatami et menu fixe. C’était bon, mais pas ce à quoi on s’attendait. On jase un peu avec le serveur, qui est canadien, et on retourne à l’hôtel.

 

Notre mardi sera consacré au mur de Berlin. Nous débutons donc notre visite par le Berlin Wall Memorial. Nous visitons la partie extérieure pour commencer et ensuite l’exposition intérieure qui nous en apprend plus sur les raisons historiques et politiques de la construction du mur et sur son évolution au travers les années.

Section reconstruite d’une zone du mur de Berlin

 

Nous pouvons ensuite continuer notre visite en marchant le long de la ligne qui indique où passait le mur et lire les panneaux indicatifs le long du trajet.

Nous prenons ensuite le métro pour nous rendre au East Side Gallery. Cette galerie extérieure gratuite présente des fresques célèbres, donc celle nommée « Kiss » ou « Kiss of Death ».  Ces fresques sont peintes directement sur les portions restantes du mur de Berlin, mises à la disposition des artistes pour cette fin.

Emblème de la East Side Gallery, « The Kiss »

 

Comme il pleut un peu et que nous avons beaucoup marché nous décidons de nous arrêter pour souper dans le coin au « Tony Roma’s » qui est une chaine réputée pour ses côtes levées. En effet elles étaient très bonnes. Ce soir Isabelle et Francis se séparent, le temps pour Francis d’aller assister au concert de Millencolin avec la faune punk-rock berlinoise.

 

Notre journée de mercredi a débuté par une visite au German Resistance Museum. Nous en avons appris beaucoup sur les groupes et/ou individus qui ont tentés de défier le pouvoir en place. Beaucoup de ces personnes sont mortes à la suite de la découverte de leurs opérations.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers Tempelhof. C’est un ancien aéroport qui servait surtout après la guerre pour ravitailler Berlin-Ouest. Nous avons pris un tour guidé en anglais qui est obligatoire si on veut avoir un accès au site.

Ancien aéroport Tempelhof

 

Après la visite de ce site nous avons décidé de tenter notre chance une deuxième fois pour la visite de la cathédrale de Berlin. Cette fois nous avons réussi et nous avons pu visiter l’intérieur. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le souper et retour à l’hôtel.

 

Au programme du jeudi, la ville de Potsdam qui est à environ 1 heure de train de Berlin. Les attractions principales de cette jolie ville sont les parcs et les palais. Nous avons donc passé la journée à nous promener dans cet immense site et à visiter les palais qui étaient ouverts.

Le palais Sanssouci

 

Après avoir passé la journée à marcher pour découvrir Postdam nous sommes revenus à Berlin et nous sommes allés manger au 893 Ryotei. Francis n’était pas trop certain de vouloir entrer dans le resto, mais parfois il ne faut pas trop se fier aux apparences. C’était délicieux.

Façade de notre restaurant, 893

 

Vendredi matin, départ pour Dresden. Nous prenons le train, déposons nos bagages et partons à la découverte de cette ville allemande. Il y a beaucoup d’endroits et de musées à visiter alors nous commençons par l’église et la grande place. Nous nous dirigeons ensuite vers l’opéra pour un tour guidé et nous attaquons ensuite le Zwinger. Le Zwinger est emblématique de Dresden. C’est un palais qui sert aujourd’hui de musées et dont la cour intérieure peut être visitée. Nous en profitons pour visiter le Royal Cabinet of Mathematical and Physical Instruments. Intéressant, mais très petit.

Le Zwinger, palais de Dresden

 

Nous marchons un peu plus dans la ville et prenons un verre avant le souper. Nous soupons au Ven. Un restaurant d’hôtel très tranquille, mais la nourriture était très bonne, et le service quasiment personnalisé… avec un 10 pour l’effort du serveur à pratiquer son français avec nous.

Pour notre deuxième journée à Dresden nous visitons encore quelques musées : le Residenzschloss, incluant la « Green vault » renfermant de magnifiques bijoux et pièces créées avec des pierres précieuses, ainsi que l’Albertinum, un musée d’art moderne qui nous laissa plus que sur notre appétit.  Nous arrêtons aussi quelques minutes pour photographier la fresque « Procession of Princes » qui est une œuvre extérieure qui couvre un mur de 102 mètres (335 pieds).

Peinture / mosaïque de « La Procession des Princes »

 

Il est maintenant temps de retourner à Berlin parce que ce soir vers 22h30 nous avons un menu dégustation dans un restaurant exclusivement dédié aux desserts.  Ce restaurant, où il est aussi possible d’avoir un menu dégustation de sept services pour souper, est très populaire. Impossible d’y entrer sans réservation, même à 22h30. Nous optons pour l’accord desserts-vins qui est audacieux, mais nous restons un peu sur notre appétit.

 

Pour notre dernière journée à Berlin nous décidons de faire une grasse matinée bien méritée. Comme notre avion décolle tôt dans l’après-midi nous n’aurons pas vraiment le temps de visiter quelque chose le matin sans être à la course de toute façon. Nous quittons donc Berlin la tête remplie d’une multitude d’images et d’informations.

 

Auf wiedersehen !