À Riga, ce que nous avons appris depuis notre arrivée c’est que plusieurs restos sont du type « RSVP ». Bon, vous pensez sans doute tous que ça signifie que les restos sont en fortes demande et qu’il faille « Réserver, S’il-Vous Plaît » !
Hélas non.
À Riga, RSVP dans ce contexte voudrait plutôt dire « Restos Si Vite Partis ».
Nous nous sommes cognés le nez deux fois déjà à des portes closes pour des restos de Riga pourtant très bien cotés. L’un d’entre eux n’était d’ailleurs ouvert que depuis 3-4 mois.
C’est un phénomène qui nous échappe… pourquoi il y a un tel roulement de restos. Quelques explications possibles toutefois :
- Assurément, le fait que la population diminue d’année en année à Riga (probablement le sujet d’un billet à venir) doit y contribuer un peu.
- Aussi, le fait que les bons restos ne sont pas à la portée de tous et les gens à Riga qui peuvent se les payer sont moins nombreux que dans d’autres villes. On dirait ici que le clivage entre la classe « riche » et la classe « plus pauvre » est plus accentué que dans d’autres villes. La classe « moyenne » semble de moins en moins exister ou, si elle existe, elle semble être plus une classe de « riches-pauvres » que de « pauvres-riches ». Bon, c’est peut-être un peu tôt dans notre compréhension de la situation socio-économique lettonne pour faire ce genre d’analyse, alors nous émettons ce commentaire avec une grande réserve.
- Finalement, comme partout ailleurs, l’hypothèse d’un système « parallèle » dicté par des organisations sous-terraines n’est pas à écarter. Après tout, ici, l’influence de la Russie n’est jamais très loin dans toutes les sphères de la société.
Bref… puisqu’on a réalisé ça, on va tenter de faire les bons restos le plus vite possible !
Ça sera un trio BigMac pour moi, svp !!